Mardi 28 juin 2011 Bonjour, Aujourd'hui nous ne

Mardi 28 juin 2011

Bonjour, Aujourd'hui nous ne sommes partis de Verdun qu'à 9 h 30 car il y a trop de bateaux qui partent ensemble ce matin et l'attente à l'écluse risque d'être très longue. Nous guettons le bon moment où nous ne voyons pas de bateaux démarrer du port et nous partons. Nous allons quand même passer à 3 bateaux ; nous sommes très serrés et devons tirer plus fort sur les cordes pour ne pas heurter les autres ; ils en font de même d'ailleurs. Nous allons passer toutes les écluses avec les 3 mêmes bateaux car les éclusiers ne veulent pas faire trop d'éclusées afin d'économiser leurs forces, mais ça se passe très bien. Nos compagnons d'écluse s'arrêtent tous les deux à DIEUE et nous poursuivons tous seuls encore quelques écluses. Heureusement que nous avons la technique maintenant étant donné le nombre que nous passons par jour. C'est fatiguant. Je suis moins malade, mes bleus disparaissent peu à peu, il en revient de temps en temps et ce ne sont pas des moindres à chaque fois. Il fait une chaleur suffocante et nous devons absolument nous arrêter car je n'ai plus de force et de la difficulté à respirer mais Jacques continue quand même car il veut impérativement passer l'écluse de Lacroix/meuse. Nous passons notre dernière écluse manuelle dans 5 km. Les éclusiers des deux dernières nous disent qu'il n'y a plus de place dans les deux ports suivants ; nous allons donc faire un essai pour un amarrage sauvage mais les ferrailles de la berge ne sont pas assez hautes et nous risquons d'abîmer la coque. Nous repartons et nous voyons que le bateau fume un peu plus que d'habitude. Nous demandons l'autorisation à l'éclusier d'arrêter le bateau pour vérifier le filtre et comme nous sommes seuls dans l'écluse il nous dit oui. Le filtre était rempli et complètement bouché d'herbes que nous avons ramassées dans le canal. Ca ne fume plus, c'était bien ça. Nous continuons donc un peu et trouvons une berge avec ferrailles assez hautes pour nous en approcher. Il va encore falloir sauter du bateau et s'amarrer à un arbre bien que nous n'en n'ayons pas le droit. Nous attachons deux grosses cordes, une à l'avant et l'autre à l'arrière. Nous installons le auvent car la chaleur est de plus en plus forte. Ca sent l'orage à venir. Nous nous mettons en petite tenue et nous nous arrosons à grands coups de sceaux d'eau ; ça nous fait du froid et beaucoup de bien ; nous arrosons Sandy aussi car elle souffre tout autant que nous de la chaleur. Nous allons grignoter ce soir et puis au lit car bien fatigués, nos journées se corsent de plus en plus. Je vous dis bonne nuit et à demain

MERCI POUR LE MANQUE D'ENTRETIEN DES CANAUX

   BONJOUR LA POLLUTION

 Notre amarrage sauvage à un arbre

 Amarrage en pleine campagne